25/06/2008

Quexadi Pablo !!

Pour les lecteurs du magzine Soul, Pablo Guitterez ne leur est pas inconnu et il lui est consacré de puis quelques numéros une page de réflexion. Racer de son état et plus habitué à razer les bosses qu'à prendre des airs, il apporte une tourche extérieur au trail tout en étant adeptes et activiste de cette pratique !! Il Nous livre ses impressions et sentiments à ce sujet, d'un point de vue d'un racer, mais tranqposable à tout autres pratiquants aussi bien 20, 24 que 26 pouces.

"Un racer qui parle de champ de bosses ? Et oui c'est possible...Je vais essayer de vous faire part de mon point de vue sur cette pratique bienfaisante, tant au niveau du corps que de l'esprit !!
Qui n'a jamais rêvé une seule fois d'une fin de journée sur un champ de bosses à rouler à n'en plus pouvoir. Là vous êtes tout à coup en osmose avec votre petit vélo, vous ne faites plus qu'un avec lui et vous perdez la notion du temps. Vous ne faites que rouler. En tant que racer, vons allez être remplis de bonheur lorque vous allez faire un minuscule tabletop ou bien lorque vous prêter attention au bruit de vos pneus sur la terre...Ce n'est pas grand chose comparé aux sensations que peuvent apporter flips et autes 3-6, mais cela nous satisfait déjà beaucoup et l'on redemande toujours plus.
En plus de tout ça, le champ de bosses nous permet de nous sentir plus à l'aise sur notre vélo. C'est un apport considérable pour la race. En faire régulièrement va vous permettre de réduire l'écart technique qui existe entre un Mike Day (ou Damien Godet pour les Français) et vous. Un entraînement "de racer" passe selon moi par du champ de bosses. Ne serait-ce que pour soulager un peu des séances de musculations et retrouver les sensations de base avec votre Bmx.
Concernant "l'esprit Bmx", il est bon de rassembler des passionners autour d'un champ de bosses. L'entente y est conviviale et la barrière race/free de la fin des années 90 est tombée... à condition de se respecter mutuellement : creuser, faire attention au travail des autres dans un sens, et éviter les jugements systématiques dans un autre sens. Dans ce cas-là, tout se passe comme sur des roulettes, les conseils fusent de part et d'autre et les tchou tchou s'enchaînent. Je me suis même surpris à payer des coups et vice-versa à des gars de Peynier lors d'une soirée dans notre bonne vieille ville d'Aix, pendant notre trève en cette saison 2008. On se rend compte rapidement que l'on est lié par une seule et même passion, le Bmx.
Pour ma part, j'essaie de rouler régulièrement à Peynier (ou j'y suis très bien accueilli) même si en cette année olympique, ce fut plus difficile de trouver du temps (entraînements et compétitions). Le champ de bosses y est agréable, bien qu'après quelques mois de "boycottage" les premiers tours de roues sont difficiles. Mais au bout de quelques minutes, on retrouve vite le plaisir qui a permis ces belles sessions printanières de l'an dernier. J'ai aussi eu l'occasion de rouler sur quelques champ de bosses aux US, notament l'an dernier avec mes amis du pole France. Ce fut une fois de plus que du bon temps...Alors n'attendez plus pour rejoindre la famille du trail, en allant aider les trails existants ou encore mieux en construisant votre propre spot. Car rien ne vaut la satisfiction d'avoir créé son terrain de jeu. Et n'oubliez pas, respecter le travail des autres, aidez les sincèrement, ils se feront une joie d'accueillir de nouveaux gars capables de faire avancer le shmilblik !!

2 commentaires:

Anonyme a dit…

ouai j'avai lu ça sur les coinseil de bruno, sympa, je trouve plus évident que spirituel ce texte, on s'en le racer derrière tout ça quand même.
avec le passage habituel de l'apport technique par la relaxation en trail :-) alors qu'on cherche juste à faire l'inverse de la race en fuyant tout ce qui peux créer des tensions par rapport au niveaux de chacun.
mais ça laisse l'espoir et la joie de voir qu'il y en à qui arrive à comprendre et c'est rare.
mais un racer reste un racer, on en verra jamais un creuser un soir sous la pluie en hiver , car il n'y vois pas "d'interet" ni de "plaisir".
en gros évidemment que le trail c'est top, mais ça se mérite.

la biz sur ton genouxx

Anonyme a dit…

Oui il est vrai que le texte est écrit avec un point de vue de racer mais on peut facilement le transposer, et surtout faire passer le message à d'autres riders pratiquant d'autres disciplines.
Et la réflexion est bonne je trouvais.