The Albion est le titre du nouveau magazine anglais de BMX. Leur second numéro contient une interview plutôt intéressante intitulée "dans les bois", mettant à l"honneur le trailer d'outre Manche, Robbo. J'ai souhaité mettre en avant aussi bien ce magazine underground, tout comme la passion débordante de Robbo pour sa vie de trail.
The Albion is the newest magazine form UK, their second issue completed an awesome interview of Thomas "Robbo" Robinson called "In the woods". I really want to spread the word about this underground magazine, as well as this simply beautiful discussion with Robbo about his very passion about trail life.
Pendant 3 hivers consécutifs, Robbo a vécu cette vie de solitude, les doigts boursoufflés par le froid et les pieds humides. Il est dédié à la tâche du travail de la terre - une existence de paysan que peu, même au sein du BMX peuvent comprendre, encore moins d'admirer ou de supporter: "pendant 3 ans je n’ai pas eu d’emploi et je venais au trail tout l’hiver. Je venais ici tôt, environ 10h et restais jusqu’à qu’il face noir. Je pense que beaucoup de gens ne se rendent pas compte de la moitié que nous faisons lorsque nous sommes trail rider, je creuse plus que je roule, et de loin ! Je pense que je creuse 70% et roule 30%. La plupart des jeunes aujourd’hui roule à 100% et c’est pour cela qu’ils sont bons ; ils n’ont pas 100 bosses à s’occuper. C’est comme un emploi à plein d’entretenir un trail ».
Pour Robbo, les bois sont un sanctuaire des distractions banales de la vie du 21ème siècle: « c’est la meilleure chose à propos du trail, quand tu es dans les bois, personne ne sait que tu es là, tu es loin de tout, c’est sans loi en quelque sorte ! Nous creusons dans les bois pour éviter toute les conneries et les gens de l’extérieur. Quand je creuse, mon téléphone est éteint."
"J’adore la liberté de creuser ce que tu veux, avec ta tête et ta pelle tu peux créer n’importe quoi, tu peux même créer un skatepark si tu veux le faire ! Il n’y a pas d’argent en jeux, tout ça n’est uniquement qu'un dur labeur – un peu d’huile de coude et d’imagination."
"Voler à travers une ligne dans les bois, tirant en l'air, c'est simplement inégalable, à part le fait de creuser! J'adore venir ici dans les bois, creuser une énorme réception, lorsque vous creusez un envoi ou une réception, vous l'a voyer grossir, partant du niveau zéro; d'ailleurs je préfère creuser une réception parce que ça prend plus de temps."
Regarder Robbo entrain de creuser, c’est comme regarder un artisan au travail, tel un forgeron ou un sculpteur. Il est constamment entrain d’empiler, de modeler, balayer et ajuster, toujours entouré de différentes pelles, balais et pioches. A l’âge de 16 ans, Robbo fît un voyage risqué qui allait changer sa vie, un voyage en Pennsylvanie, USA: "ce premier voyage était de 3 semaines et j’ai été complètement déboussolé, c’était comme un pèlerinage pour moi. La troisième année ou j’y suis allé, il était censé y avoir une jam au bien connu trail de Catty. Au vue des problèmes avec l’aéroport voisin, tous les riders venu pour la jam se sont dirigés vers Posh. Depuis ce jour, la meilleure chose que j’ai vu en BMX c'est Aitken roulant à Posh ! Je n’oublierai jamais ces moments, faisant des chouchous à Catty et Posh avec des riders comme Aitken, Foster, Doyle ; c’était réellement un honneur ! Je n’oublierai jamais ça jusqu’au jour ou je mourrai. C’est l’un de mes moments dont je suis le plus fier !
For three consecutive winters Robbo has lived this life of solitude, col-blistered fingers and damp feet. He has been dedicated to the task of working the land - a peasant like existence that few even within BMX could comprehend, let alone admire or endure: "for three years I didn't have a job and came down here all winter. I'd get down here early, about ten and stay untill it's dark. I think lots of people don't know half the shit you do when you ride trails; I dig more than I ride, by far ! I reckon I dig 70% and ride 30%. Most kid these day just ride 100%, and that's why there are so good; they haven't got 100 jumps to look after. It's like a full time job maintaining this place".
For Robbo, the woods are a sanctuary from the mundane distractions of the 21st century life: "that's the best thing about trails, when you are down the woods, no one know you are here; you are away from everything. It's lawless in a way. We are building trails in woods to escape all the bullshit and people outside. When I'm building, my phone's off in my bag".
"I also love the freedom to build whatever you want, with your head and a spade you can create anything, you could create a skatepark if you wanted to. There is no money involved, it is all your hard labour - a bit of elbow grease and a bit of imagination".
"Flying through a set of woods, going mach ten and pulling up just beats anything... apart from digging! I love coming down here and banging out a massive landing. As you dig lip or a landing, you see it grow, started from scratch. I prefer building landing because they take longer."
Watching Robbo digging is like watching a master craftsman at work, such as a blacksmith or sculptor. He's constantly stacking, moulding, sweeping and adjusting, all the time surrounded by a range of different spades, shovels, brooms and picks. At an age of 16, Robbo took a risky but life changing trip to Pennsylvania, America: "that first trip was for three weeks and I was completely blown away, it was like a pilgrimage for me. For the next two years I went for back eve summer for three months. The third year I went there was meant to be a jam at the big trails in PA - Catty Wood. Lost of riders had flown in for the jam, with Catty close everyone went to Posh. To this day, the best thing I have seen on a BMX bike was Aitken riding Posh. I will never forget those days doing trains through Catty and Posh with the likes of Aitken, Foster, Doyle; that trully was an honor! I will never forgot it to the day I die; It has to be one of the proudest moments of my life".
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